L'écartement de voie de 1 m réduit à l'échelle 1/160ème est de 6,5 mm ce qui correspond à l'écartement retenu pour la voie normale à l'échelle Z... Aussi, tout naturellement, c'est de la voie Z qui est utilisée pour ce réseau.

- Pour les 2 boucles d'extrémité, ce sont des coupons de voies courbes, directement collés sur le plateau, les éclisses ayant préalablement été soudées aux profilés de rail.

- Pour la gare cachée arrière, c'est de la voie de grande longueur qui a été installée entre les aiguilles. Là aussi l'ensemble est collé sur le support, les éclisses métalliques sont soudées mais des éclisses isolantes ont été placées afin de couper l'alimentation de la voie quand l'aiguille n'est pas correctement positionnée ; la machine peut ainsi s'arrêter automatiquement. Les moteurs d'aiguilles (Märklin MiniClub) ont été conservés car l'ensemble est caché ! Tous ces collages sont effectués à la cyanoacrylate...!!!

- Pour la partie décorée, en revanche, les moteurs d'origine ont été totalement éliminés. Une tige verticale est collée sous la traverse mobile. Cette tige est reprise par une boucle du moteur lent "Tortoise". Seul cet ensemble de voie visible est ballasté.

- La commande de ces appareils est extrêmement simple, un transfo les alimente, via des inverseurs installés sur un petit TCO. La position de la tige de l'inverseur indique la position de l'aiguille. Pour le "fun" des diodes renseignent sur les portions de voies bloquées.

- Pour ce TCO j'ai, à partir d'une photos trouvée sur Internet, réalisé l'équivalent d'un dessin ; ce dernier est imprimé sur une planche de décalcomanie puis collé sur un morceau de carte plastique.

- La première opération consiste à peindre les sols dans une teinte correspondant à celle de la décoration finale : grise pour la route, beige pour les chemins, marron pour les jardins et vert pour les sols herbeux.

- Dans le même temps le fond de décor est peint en vert très sombre afin de donner la "profondeur" nécessaire, là où seront installés des massifs représentant la forêt (à droite et à gauche de la scène).

- On colle ensuite le flocage sur toutes les surfaces herbeuses en mélangeant plusieurs teintes.

- Vient ensuite la pose de rameaux d'arbres, collés directement sur le fond de décor en veillant à leur donner un peu de volume.

- On en profite pour créer le rideau d'arbres qui va cacher la "fuite" de la route vers un ailleurs invisible !

- Une photo de bâtiment industriel joue le même rôle mais derrière la gare. Pour le moment les bâtiments sont simplement posés, afin de juger au mieux, le résultat obtenu. La finition viendra après...

Il est temps de passer à la pose des détails destinés à terminer le décor et à donner un minimum de vie, même s'il ne peut y en avoir beaucoup dans un coin aussi isolé...

Quelques barrières en béton sont posées afin de limiter la place de la gare.

Des poteaux télégraphiques sont installés sur le quai. Il y a aussi quelques poteaux de long du talus de la voie dont on se demande vraiment la signification.

Un poteau électrique en béton prend place près d'une des maisons.

Le traditionnel panneau de passage à niveau non gardé est posé en face de la maisonnette...

Evidemment, quantité d'arbustes divers viennent meubler les nombreuses zones herbeuses.

Un gros arbre s'est développé au dessus des toilettes.

Et puis pour la vie, on trouve le Citroën de l'épicier, la ménagère de moins de 50 ans qui cultive son jardin, la charrette à foin avec son cheval de trait, la lavandière, quelques vaches, 3 passagers en attente, la 4CV Renault du chef de Gare, un tracteur prêt à faucher le quai haut et puis la Vespa du photographe Marc Dahlström inspirateur de ce module ; lui même est positionné sur le chemin de la falaise !