• Photographies maritimes

    Originaire de Brest (29), il est certain que la vie maritime est rapidement devenue une source d'intérêt importante.
    Rien que le fait de devoir aller chaque jour en trolleybus au lycée me faisait passer au dessus de la Penfeld remplie à l'époque de bateaux de guerre. Mais même à pied, j'arrivais très vite sur le pont de recouvrance et pouvais admirer ce qui se passait en dessous. Après une plus longue marche, il était facile d'atteindre le port de commerce, là où mon père travaillait. Ceci me permettait par ailleurs de connaître en direct l'actualité de cet endroit. La fascination pour toute cette agitation qui régnait alors, aussi bien sur les quais que dans les bassins, était grande ; suffisante pour que plus tard, lors de mes retours dans ma ville natale, un passage par ces différents endroits m'était indispensable !
    Mais au fil des ans j'ai vu les choses changer et ces visites sont devenues de moins en moins intéressantes !
    J'ai conservé, en souvenir, quelques photos anciennes...


  • Dans les années 70, la Marine Nationale comptait un nombre important de bateaux. En outre la Penfeld était encore très utilisée. Et puis une bonne partie de l'escadre était basée à Brest, ce qui changera un peu plus tard au profit de Toulon. Il y a donc encore de quoi trouver un peu d'idées de photographies, d'autant que les interdictions placardées précédemment tout autour des emprises militaires ont été enlevées...
    Au pied du chateau, dans la Penfeld, un "bataillon" de remorqueurs de la DP (Direction du Port), est au repos.

    A Laninon cette fois, donc hors de la Penfeld, les "Escorteurs d'Escadre" D 627 "Maillé-Brézé" et D 628 "Vauquelin" sont à quai .

    Dans la rade-abri, la Frégate D 612 "de Grasse" est au mouillage.

    Toujours dans la rade-abri, la déchéance d'un ex paquebot de ligne... Le transport "Moselle" est en effet un ancien paquebot qui faisait la liaison entre la France et l'Algérie (avant 1962) qui a été reconditionné par la Navale en vue des essais atomiques dans le pacifique. Essais terminés, il attend que l'on statue sur son sort...


  • Fin de journée d'hiver sur le port, le ciel s'est dégagé après une averse qui a laissé un quasi miroir sur le quai.

    Cargo le soir

    Le Pacific, un gros remorqueur allemand, et le Jean Charcot, un navire océanographique français, sont à quai.

    Pacific et Charcot

    A l'ouest, toujours à l'ouest... Le Marjan quitte le port en 1983.

    Le Marjan dans les passes

    En 1976, cette fois, un minéralier est en cours de déchargement.

    Minéralier à quai

    Le cimetière, non pas des éléphants, mais de bateaux de toutes origines. Pour le moment on peut encore les reconnaître, mais bientôt ils redeviendront ferraille !

    Le cimetière


  • 1994, en fin de journée, le Mimosa quitte le port, direction la rade puis l'Atlantique à travers "les passes". Les remorqueurs ne vont plus tarder à lâcher les amarres...

    Le Mimosa dans "les passes"

    1996, le Pierre Doux, un frigorifique de la marque de volailles "Doux", est en chargement au port.

    Le Pierre Doux à quai

    1977, le Ville de Marseille, chargé de conteneurs, est manoeuvré par le remorqueur de l'URO, Saint Gilles, épaulé par un remorqueur (type Aigrette de 250cv) de la marine nationale.

    Le Ville de Marseille en manoeuvre

    1978, le Miralda, un très gros pétrolier, va être manoeuvré par des remorqueurs de l'URO, Jacques Cartier et Fresco.

    Le Miralda à quai

    1986, un cargo, tiré par deux remorquers de l'URO, dont le Bayard en tête, s'approche des quais.

    Le travail des remorqueurs

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique