• Le remorqueur Bayard en 1987


    Construit en 1964 par les Ateliers de La Rochelle Pallice et arrivé neuf à Brest en 1965 pour remplacer le Pontaillac, le Bayard appartient à la compagnie de l'URO (Union des Remorqueurs de l'Océan), cheminée noire et jaune caractéristique. Il a quasiment fait toute sa carrière dans ce port (arrêt en 1991 - destruction en 1993), tout en conservant La Rochelle comme port d'attache !
    Très moderne pour ce milieu des années 60, il m'avait tout de suite séduit.

    Pour ce remorqueur j’avais obtenu un plan de l’armateur, dès 1965. Finalement, au lieu de le réaliser au 1/30ème comme prévu à l’époque, il le sera au 1/160ème mais 45 ans plus tard !

    Le remorqueur Bayard en 1965

    En me servant de mes photos anciennes j’ai complété le plan pour en faire un tirage à l’échelle retenue.

    L’ensemble est construit avec de la carte et des profilés plastiques collés avec de la cyanoacrylate. Il y a quelques couples pour la coque (coupée bien entendu à la flottaison) et des blocs AV et AR.

    Le même type de montage a été retenu pour le château.

    Quelques pièces ont été usinées au tour, d’autres simplement sculptées (annexe). De nombreux détails sont en fil de laiton soudé. L’ensemble superstructure est simplement encastré dans la coque. La peinture acrylique à solvant a été appliquée à l’aérographe, sauf les ponts peints avec de la glycéro au pinceau. Les marquages sont réalisés par des décalcomanies.

    Le Bayard côté babord

    Le Bayard côté tribord

     

     

     

     


  • Même si ce réseau doit recevoir une commande numérique, je ne souhaite pas aller au delà du simple contrôle des locomotives. Pour les aiguilles, je désire rester avec une simple commande électrique, n'importe comment, la Mobile Station Minitrix dont je dispose ne permet pas autre chose.
    Il me faut donc installer un Tableau de Commande. Je souhaite que ce dernier soit escamotable afin de limiter les risques de dégâts lors des transports vers les expos.
    J'ai repris mon plan général afin d'en déduire un schéma des voies qui apparaîtra sur le tableau de commande. La taille globale est très réduite, aussi je me contente d'acheter un cadre en aluminium pour photos dont je remplace la partie interne par une plaque de plastique de 2 mm d'épaisseur.

    Intérieur du Tableau de Commande

    Cette plaque sera percée pour recevoir les différents interrupteurs et les LEDs d'occupation des voies.

    Le dessus du Tableau de Commande

    Sur un côté du cadre j'ai fixé un profilé en aluminium sur lequel seront attachées les articulations permettant au choix l'escamotage dans le réseau ou l'installation en façade pour exploitation. Les articulations sont évidemment également fixées au cadre du réseau ; une grosse vis à tête moletée permettra le maintien pour l'exploitation, et une patte flexible, bloquera l'ensemble escamoté.

    Tableau de Commande prêt pour le montage des accessoires

    Sur la partie devant être visible j'ai peint en noir le dessin très stylisé des voies, la plaque restant blanche. Par dessus, afin d'agrémenter le tout, j'ai placé une décalcomanie obtenue en modifiant les couleurs d'une de mes photos en N&B du port de Brest.

    Vision extérieure du Tableau de Commande

    Le module digital Trix sera également installé sur ce cadre en ne gardant que la partie inférieure de son boîtier. Tout est vissé ou collé sur la plaque de base; évidemment, de nombreux trous doivent être percés pour placer tous ces instruments de commande. Un tube annelé est collé, il permettra au toron de câbles de se déformer, lors de l'escamotage du tableau, sans risque.

    Tableau de Commande prêt à câbler

    Tout le câblage est soudé directement sur les différents interrupteurs ou pistes de circuit imprimé recevant les diodes. Le module Minitrix est également installé dans son support. Une prise a été ajoutée car il faut 2 transformateurs différents, un pour la MS1 Trix (sur son module), et l'autre, (16 volts alternatif) pour la commande des aiguilles.

    L'ensemble du câblage du Tableau de Commande

    Une plaque amovible vient cacher toute cette filerie des regards indiscrets mais surtout des doigts ... La tête de vis en laiton visible au centre sert à fixer le tableau en position d'exploitation.

    Fermeture du Tableau de Commande

    Voici maintenant l'ensemble en position escamotée avec, à droite, le câblage qui part vers les répartiteurs installés dans le cadre principal du réseau et, à gauche, la fixation flexible.

    Tableau de Commande escamoté

     

     

     


  • La différence de hauteur entre le niveau de l'eau et celui du quai a été calculée à partir du plan du cargo, l'idée étant de cacher le moins possible les trains.

    Niveau de l'eau sur le module

    Deux parties distinctes pour la réalisation de ces quais : les parties verticales et le sol horizontal avec le "noyage" des voies.

    Pour les parties verticales j'ai utilisé des plaques injectées en H0 représentant des briques. Pour le N elles représentent assez correctement les pierres réelles. Elles sont collées verticalement à la cyanoacrylate sur les deux niveaux précédemment définis. Comme la longueur de ces plaques est limitée, je ne les ai pas directement raboutées. J'ai laissé un espace dans lequel viendront se placer des échelles. Evidemment ces plaques dépassent le niveau du bois puisqu'elles devront se trouver au niveau du rail. Pour la cale en pente douce j'ai utilisé encore une plaque injectée de briques, mais en N, cette fois.

    Pose des pierres verticales

    A cet effet des profilés plastiques sont collés sur le plateau afin de compenser la hauteur de la voie moins 0,7 mm.

    Les profilés sont en place

    Le niveau horizontal du quai sera obtenu par le collage de plaques de plastique de 0,5 mm sur les profilés ; ceci laisse environ 2/10èmes de mm entre le dessus du champignon du rail et le sol (nécessaire pour assurer le passage correct du matériel roulant.

    Remplissage du sol

    Le sol entre les rails

    Bien entendu le plus délicat reste le remplissage entre les 2 files de rails d'une voie (collage direct sur les traverses mais en laissant un creux de chaque côté) avec une grosse difficulté au niveau des aiguillages.
    Pour ces derniers il faut réaliser des pièces aux formes assez complexes toujours dans de la carte plastique, elles aussi collées sur les traverses des aiguilles.

    Remplissage des aiguilles

    Remplissage des aiguilles

    On complète sur toute la surface du quai et aussi de la route attenante.

    Les quais sont couverts

    Ce qui permet d'encastrer des plaques d'égoût mais aussi d'installer les trottoirs. En outre cette technique permettra d'encastrer les différents bâtiments sans les coller (accès aux voies arrière indispensable pour dépannage).

    Il y a même les trottoirs

    La décoration vient terminer l'effet, il ne faut pas oublier d'ajouter les bittes d'amarrage (usinage de vis en laiton).

    L'échelle et la Bitte d'amarrage

    Cet ABJ4 permet de montrer le résultat final avec tous les détails et la patine.

    ABF4 et affluence sur les quais

     

     

     


  • A partir du tableau de contrôle, il faut donc installer un câblage permettant de relier tous les appareils de commande du réseau : aiguilles, dételeurs et retour d'information sur l'occupation des voies cachées. A cet effet, j'ai utilisé des reliures plastiques collées sur le dessous du réseau, dans lesquelles on peut loger les divers fils proprement, et, pour la répartition entre appareils, je me suis servi de simples dominos fixés par vis.

    Le câblage

    Les moteurs de commande d'aiguilles sont de marque Conrad (repère A sur la photo). Ils sont très bruyants et très rapides.

    Le câblageLe câblage

    Evidemment, lors de ma première commande je n'ai pas bien compris quelle référence je devais choisir car il me fallait un inverseur supplémentaire afin de réalimenter le cœur des aiguilles ; voilà pourquoi on peut voir des inverseurs ajoutés (pièces noires) près des moteurs. Afin de limiter le nombre de fils entre le TCO et les moteurs j'ai ajouté des diodes, selon le schéma ci-après.

    Le câblage

    Pour les dételeurs j'ai choisi le modèle de marque Herkat (repère B sur la photo) : simple électroaimant en fait, commandé par un poussoir. A vrai dire ce n'est pas très pratique à utiliser, je suis un peu déçu...

    Le câblage

    Comme expliqué précédemment il existe en fait 6 voies cachées sous les bâtiments. Il était nécessaire d'installer un système de détection afin de pouvoir arrêter les convois au bon moment. Pour le faisceau des 4 voies parallèles de garage placées à gauche du réseau, j'ai monté un système de détection par faisceau infrarouge trouvé à l'époque sur le site Conrad. Dès qu'un wagon ou une loco coupe le faisceau, la diode au TCO s'allume, il n'y a plus qu'à arrêter le convoi. Pour les 2 voies de manœuvres situées à droite, j'ai utilisé des détecteurs vendus prêts à l'emploi chez FB System (voir flèches rouges sur la photo). Une vraie galère pour arriver à positionner les éléments de détection sous la voie afin de les faire réagir uniquement aux convois malgré le plafond des bâtiments...!!!

    Le câblage

    Le câblage





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