• La différence de hauteur entre le niveau de l'eau et celui du quai a été calculée à partir du plan du cargo, l'idée étant de cacher le moins possible les trains.

    Niveau de l'eau sur le module

    Deux parties distinctes pour la réalisation de ces quais : les parties verticales et le sol horizontal avec le "noyage" des voies.

    Pour les parties verticales j'ai utilisé des plaques injectées en H0 représentant des briques. Pour le N elles représentent assez correctement les pierres réelles. Elles sont collées verticalement à la cyanoacrylate sur les deux niveaux précédemment définis. Comme la longueur de ces plaques est limitée, je ne les ai pas directement raboutées. J'ai laissé un espace dans lequel viendront se placer des échelles. Evidemment ces plaques dépassent le niveau du bois puisqu'elles devront se trouver au niveau du rail. Pour la cale en pente douce j'ai utilisé encore une plaque injectée de briques, mais en N, cette fois.

    Pose des pierres verticales

    A cet effet des profilés plastiques sont collés sur le plateau afin de compenser la hauteur de la voie moins 0,7 mm.

    Les profilés sont en place

    Le niveau horizontal du quai sera obtenu par le collage de plaques de plastique de 0,5 mm sur les profilés ; ceci laisse environ 2/10èmes de mm entre le dessus du champignon du rail et le sol (nécessaire pour assurer le passage correct du matériel roulant.

    Remplissage du sol

    Le sol entre les rails

    Bien entendu le plus délicat reste le remplissage entre les 2 files de rails d'une voie (collage direct sur les traverses mais en laissant un creux de chaque côté) avec une grosse difficulté au niveau des aiguillages.
    Pour ces derniers il faut réaliser des pièces aux formes assez complexes toujours dans de la carte plastique, elles aussi collées sur les traverses des aiguilles.

    Remplissage des aiguilles

    Remplissage des aiguilles

    On complète sur toute la surface du quai et aussi de la route attenante.

    Les quais sont couverts

    Ce qui permet d'encastrer des plaques d'égoût mais aussi d'installer les trottoirs. En outre cette technique permettra d'encastrer les différents bâtiments sans les coller (accès aux voies arrière indispensable pour dépannage).

    Il y a même les trottoirs

    La décoration vient terminer l'effet, il ne faut pas oublier d'ajouter les bittes d'amarrage (usinage de vis en laiton).

    L'échelle et la Bitte d'amarrage

    Cet ABJ4 permet de montrer le résultat final avec tous les détails et la patine.

    ABF4 et affluence sur les quais

     

     

     


  • Si la gare proprement dite n'a guère changé depuis la libération, le reste des emprises a connu un chamboulement extrême, puisque, quasiment tous les bâtiments de servitude du rail ont disparu...
    Retour vers une époque où cette vie ferroviaire était encore bien présente. Certes, les locomotives à vapeur avaient déjà déserté les lieux mais la traction diesel s'imposait. Nous étions à la charnière entre les années 60 et 70. Depuis, la traction électrique et ses TGV a pris possession des lieux.

    Vue depuis la passerelle qui enjambe les voies, une BB 63000 manoeuvre une rame marchandises. Derrière elle on découvre, sur la droite, la grande remise en béton , au centre, les cuves à fuel, complètement à gauche, le pont tournant.

    BB 63500

    Les voies en impasses de la gare : au centre celles avec les quais voyageurs, à droite le côté marchandises et à gauche le remisage des rames voyageurs permettant leur préparation. Au centre, au dessus du bâtiment de la gare on remarque le campanille caractéristique.

    La gare

    Réminiscence de l'époque de la traction vapeur, on trouve encore le pont tournant qui permettait d'orienter les machines dans le bon sens pour la traction des rames.

    Le pont tournant

    L'autre côté de la remise ; au premier plan un wagon spécialement dédié au dépannage en cas de pépin technique, voire, accidentel, et derrière lui, le poste d'aiguillage.

    La remise

    Emblématique du bout des quais voyageurs de la gare, voici la potence à signaux lumineux. Dans le lointain on devine le goulet de la rade avec le phare du Portzic, un peu moins éloigné l'espèce de tour est en fait le monument dédié à l'action des américains sur place lors du premier conflit mondial.

    La potence

    Quelques dizaines de mètres en contrebas, voici la gare marchandises installée dans la zone portuaire. On devine sur la gauche une voiture voyageurs présente, elle, dans la gare principale.

    Port de commerce

     






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